Lors de la Conférence internationale sur le développement des télécommunications (WTDC-21) qui se tiendra à Addis Abeba en Ethiopie du 8 au 19 novembre 2021, les pays africains prôneront une réponse commune au problème de connectivité à haut débit sur le continent. C’est la stratégie à laquelle ils ont réfléchi du lundi 29 au mardi 30 mars, lors de la réunion régionale préparatoire virtuelle à la WTDC-21 organisée par l’Union internationale des télécommunications (UIT) dans l’optique d’inciter à des approches innovantes, encourager de nouveaux modèles de collaboration et promouvoir la connectivité et les solutions numériques.
Finies les actions individualistes du passé qui n’ont contribué qu’à entretenir les inégalités numériques à travers l’Afrique. Alors que la 4e révolution industrielle prend davantage corps, catalysée par la crise de Covid-19, l’ensemble des nations du continent ont décidé de faire cause commune pour avancer.
« Dans l’environnement complexe et difficile d’aujourd’hui, résoudre les nombreux problèmes complexes de connectivité auxquels la région africaine est confrontée ne peut se faire seul. Les progrès réels dépendront d’une large coopération numérique multipartite. Bâtir un large consensus sur des voies concrètes pour aller de l’avant et trouver des moyens nouveaux et efficaces de travailler ensemble pour obtenir l’impact dont nous avons besoin est ce que nous espérons réaliser à la WTDC-21 en novembre », a affirmé Doreen Bogdan-Martin , la directrice du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT.
En s’engageant dans un développement commun de la connectivité sur le continent, les pays d’Afrique entendent soutenir la transformation numérique de chacune des différentes parties. John Omo, le secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (UAT), a d’ailleurs insisté dessus, soulignant que « pour que nous soyons tous prêts, tous les pays africains doivent l’être individuellement ».