Le 37e sommet des chefs d’État de l’Union africaine a clôturé ses travaux ce dimanche 18 février 2024 à Addis-Abeba, en Éthiopie, après des discussions approfondies sur plusieurs enjeux majeurs. Parmi les points abordés avec insistance figuraient les tensions liées aux changements anticonstitutionnels, les coups d’État militaires, ainsi que les conflits en augmentation à travers le continent. La désignation d’un nouveau président en exercice de l’Union a également été au cœur des débats.
Le Togo a joué un rôle actif lors de cette session, avec une délégation dirigée par la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé. Cette délégation a notamment pris part à une réunion de haut niveau sur le potentiel des ressources naturelles durables en Afrique. Soulignant l’importance de cette discussion, la cheffe du gouvernement togolais a mis en avant l’urgence climatique et l’opportunité qu’elle représente pour le continent en termes de croissance durable et inclusive.
Lors de cette 37e session ordinaire, les dirigeants africains ont adopté différents rapports institutionnels, examiné des projets d’instruments juridiques et procédé à des élections et nominations au sein de l’Union africaine.
Dans son discours d’ouverture, le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a dressé un tableau sombre du continent, évoquant les conflits variés, le terrorisme, les changements de régime orchestrés par des juntes militaires, la situation politique au Sénégal et le retrait de certains États des blocs sous-régionaux.
Le sommet a également été marqué par la désignation du Président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, en tant que Président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation panafricaine, pour une durée d’un an. Il succède ainsi au Président de l’Union des Comores, Azali Assoumani.
Le nouveau Président en exercice de l’Union africaine a mis en avant le rôle crucial de l’éducation en tant que levier de développement pour la sécurité et la stabilité des États, soulignant son impact sur l’acquisition de compétences et la réduction de la pauvreté.
MERV.