La 61ème conférence des chefs d’État de la Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est tenue hier 3 juillet 2022 à Accra, dans la capitale ghanéenne, n’a pas seulement nommé que le nouveau Président, elle a également servi de plateaux pour la levée des sanctions contre le Mali.

À l’issue des travaux qui se sont déroulés à huis clos et en plénière, la conférence a acté la levée des sanctions économiques et financières contre la transition malienne.

Concernant le cas du Burkina Faso où un coup d’État a renversé, en janvier dernier, le chef d’État Rock Christian Kaboré, la conférence a proposé un calendrier de transition de 24 mois qui prend effet à compter du 1er juillet 2022.

S’agissant de la situation guinéenne, les chefs d’État de la CEDEAO rejettent la transition de 39 mois proposée par la junte tout en nommant Thomas Yayi Boni comme nouveau médiateur.


Pari donc gagné par le Magistrat suprême du Togo,Faure Essozimna Gnassingbé qui avait été sollicité par les autorités maliennes pour plaider leur cause auprès de ses pairs pour une levée de ces mêmes sanctions.

Pour rappel, la Conférence des Chefs d’État avec sanctionné en janvier 2022, la République du Mali et sa junte militaire après avoir renversé le Président Ibrahim Boubacar Keita.

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