Le processus de distribution des stocks de produits sanguins va faire l’objet d’un contrôle destiné à vérifier l’application effective des dispositions en vigueur. Des instructions ont été données dans ce sens aux services compétents, a annoncé mardi 15 octobre, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Tchin Darre.

La décision intervient, à la suite du constat de pratiques répréhensibles observées dans le secteur : “Les produits sanguins destinés à sauver des vies humaines font l’objet de trafic illicite et de spéculation par certaines structures sanitaires et des agents véreux”, a en effet dénoncé le ministre, qui a rappelé les principes du processus.

“La distribution des stocks de produits sanguins se fait par le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) en direction des banques de sang des formations sanitaires qui, à leur tour, procèdent à la distribution nominative aux malades hospitalisés dans ces formations sanitaires. Lorsque les produits sanguins quittent le CNTS pour arriver dans les banques de sang des formations sanitaires, ils cessent d’être la propriété du CNTS pour devenir celles des propriétés sanitaires”, a précisé l’officiel.

Et de mettre en garde : “toute formation sanitaire ou tout individu qui s’adonnerait à la vente illicite de sang, au trafic de sang ou encore à une spéculation quelconque en lien avec les produits sanguins fera face à la rigueur de la loi, sans outre mesure”.

Depuis 2009, les prix de cession en cours des produits sanguins sont encadrés par un arrêté : les poches de concentrés de globules rouges sont fixées respectivement à 3500 FCFA et 6000 FCFA (enfant et adulte), le Plasma frais congelé à 2000 FCFA, et le Concentré standard de plaquettes (5 unités) à 10.000 FCFA.

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