Facebook va devoir batailler avec les autorités américaines pour pouvoir garder la possession d’Instagram et de WhatsApp à l’avenir.


On le sait, Facebook est un des quelques acteurs dominants du monde la technologie. Une position acquise non seulement grâce à son réseau social originel, précurseur des Twitter et autres Snapshat, mais aussi à travers plusieurs acquisitions pertinentes. Il a ainsi racheté Instagram en 2012 pour 1 milliard de dollars, et WhatsApp 2 ans plus tard pour 19 milliard de dollars. Une stratégie de regroupement de réussites internet, illustrée il y a peu encore par l’acquisition de Giphy, qui pose dorénavant problème aux autorités américaines, qui voudraient bien priver le géant américain de ces deux applications, présentes sur de nombreux smartphones comme l’iPhone 11.

En effet, alors que ces transactions avaient été à l’époque validées par la Federal Trade Commission, chargée de surveiller les pratiques concurrentielles, l’agence américaine souhaite que Facebook cède WhatsApps et Instagram. Elle est soutenue en cela par les régulateurs de pas moins de 46 des 50 états du pays. Pour ces derniers, Facebook a appliqué une stratégie de « Buy or Bury », soit « acheter ou enterrer », correspondant selon les mots de la procureur général de New-York Letitia James à l’utilisation par Facebook « de sa domination et de son pouvoir de monopole pour écraser les rivaux plus petit, étouffer la compétition, tout cela aux dépens des utilisateurs du quotidien ». Une action antitrust qui pourrait poser de gros problèmes à Facebook, dans une atmosphère où, chose rare, et les Démocrates, et les Républicains s’accordent sur la nécessité de déconstruire les acteurs trop gros de la tech.

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