L’internet est un outil incontournable pour la réussite des affaires quelques soit le domaine d’activité.
La Faîtière Nationale des Travailleurs du Secteur Informel du Togo (FAINATRASIT) a vite compris cette règle. C’est pour cette raison qu’elle a décidé de mieux former ses membres qui sont majoritairement des revendeuses et artisans.
Une centaine de celles-ci étaient donc, à un atelier de formation axé sur le thème : « Genre et autonomisation des femmes : les techniques de plaidoyer » et « le commerce en ligne en vue de relancer l’économie nationale fortement bouleversée par la pandémie à la COVID 19 ».
Selon l’Agence de presse AfreePress qui rapporte l’information, l’initiative vise à mieux outiller les travailleurs de l’économie informelle afin qu’ils puissent surmonter les difficultés et entraves imposées par la pandémie sur l’évolution de leurs différentes activités.
« La crise socio-économique que traverse notre pays dû à la pandémie de COVID 19, a entraîné une réduction drastique dans les activités génératrices de revenu, un affaiblissement de l’économie et une nette dégradation des indicateurs sociaux. Donc, nous avons décidé d’organiser cette formation pour donner des outils nécessaires aux travailleurs de l’économie informelle afin qu’ils puissent mieux faire face aux impacts économiques de cette crise. Nous sommes à l’ère du numérique, mais, beaucoup de femmes, surtout celles des marchés et les artisans ne maîtrisent pas cet outil. C’est pourquoi nous avions décidé qu’elles soient formées sur la thématique du commerce en ligne. Cela va leur permettre de faire usage de l’internet pour le développement de leur commerce et aussi pour faire face à la concurrence. Tout ceci vise l’autonomisation de la femme. Nous voulons que les femmes soient autonomes », a expliqué la présidente de FAINATRASIT, Kozon badawi.
Il faut rappeler que cet atelier de formation est organisé grâce à l’appui financier de ‘’StreetNet International’’, une organisation internationale qui œuvre pour la formalisation et l’autonomisation des vendeurs de rue et des autres acteurs du secteur de l’informel.
Espoir A.