Tout les togolais sont unanimes sur le fait que vivre au Togo en ces périodes relève du parcours du combattant. La vie demeure chère malgré les récentes mesures prises par le gouvernement pour en finir avec cette situation dans le pays. L’inflation des prix de certains produits de première nécessité tel que l’huile végétale inquiète bien que chez les producteurs le prix du bidon de 25 litres n’excède pas 26.000 fcfa. Mais Certains grossistes togolais préfèrent sevrer les siens pour faire profit chez les voisins tel que le Bénin et le Ghana.
Suite à l’augmentation des prix du pétrole, le gouvernement Togolais a reagi en toute connaissance de cause en faisant quelques réajustements au niveau des prix de certains produits locaux et importés pour faciliter la vie aux togolais qui déjà vivent des situations difficiles. Mais malheureusement l’application de ses mesures n’est pas de rigueur dans nos marchés. D’ailleurs le Centre de recherche et de Géopolitique Internationale-(CRGI-FTA) a mené une enquête dans ce sens sur les spéculations de l’huile végétale sur le marché.
Intervenant sur la radio Zéphyr à Lomé, ce mercredi, le Directeur de CRGI- Teko révélé les résultats de leur enquête. Selon les informations Recueillies par l’ONG de ce dernier, certains commerçants togolais font sortir hors du pays une importante quantité d’huile végétale qu’ils revendent chère dans les pays voisins tel que le Ghana et le Bénin créant ainsi une pénurie au Togo. Au Bénin le prix est à 33.000 fcfa tandis qu’au Ghana c’est à 35.000 fcfa le bidon. Du coup le Bidon de 25 litres vendu à moins de 26.000 f à l’usine est revendu à 30.000fcfa et plus sur le marché togolais. Preuve que les mesures d’allègement des produits sur le marché ne sont pas suivie avec rigueur quand bien même le gouvernement a dépêché une équipe de contrôleurs et d’inspecteurs cette semaine pour vérifier l’application de ses mesures sur le marché.
À sokode au centre du pays par exemple, le prix du bidon d’huile végétale de 25 litres est de 30.000f chez la plupart des commerçants selon nos dernières investigations. Une situation qui doit nécessairement changer pour permettre aux populations togolaises dans la vulnérabilité de retrouver une vie normale.
Pour une sortie efficace de cette crise , le Directeur de CRGI et son équipe proposent trois solutions. D’abord la subvention des structures de production par l’exécutif togolais, ensuite le renforcement du contrôle au niveau des frontières terrestres du pays pour éviter une sortie massive des produits de première nécessité et enfin la rigueur dans l’application des mesures de plafonnement des prix de certains produits sur les marchés.
D’après le Dg d’une usine de production d’huile, les usines de production d’huile végétale sont en pleine négociation avec le gouvernement pour revoir le prix du bidon à 28.000 fcfa. D’où la nécessité de subventionner ses structures et faciliter l’achat aux contribuables togolais.
Rappelons toutefois que, le Ministre ADEDZE du commerce,de l’industrie et de la consommation locale a dénoncé la spéculation à la quelle se livrent certains grossistes tout en les appelant à respecter avec rigueur les recommandation du gouvernement. Mais le hic, est ce que ces propres techniciens lui font réellement les rapports. Ont-ils réellement tenu compte des observations des producteurs d’huile? Les espaces non cultivable démontrent que le togo n’a pas de vision en autosuffisance alimentaire depuis tout ce temps, en comparant réellement la stratégie ivoirienne. C’est le palmier ouest africain qui est développé en malaisie et en Inde. Le Togo exportait l’huile rouge au temps colonial allemand.