Le Togo dans sa lutte contre le réchauffement climatique, se positionne comme l’un des tout premiers pays engagés pour cette cause environnementale. Pour faire face aux impacts négatifs de ce phénomène, le pays a pris des mesures avec pour objectif de renforcer la résilience des communautés, des écosystèmes et d’anticiper les crises futures. 

Les mesures en phase avec les priorités de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025 et les engagements climatiques conformément à l’Accord de Paris signé en 2016, seront présentées au cours des travaux de haut niveau de la 28è édition de la Conférence des parties sur le climat (COP28) qui se déroule actuellement à Dubaï. Le président de la République Faure Gnassingbé prend part à cette rencontre internationale.

Le Togo pour concrétiser son engagement au plan mondial, a élaboré en septembre 2015, des Contributions déterminées au niveau national (CDN). Cinq ans après, le pays a revu à la hausse son ambition en vue de participer valablement à la limitation de l’augmentation de la température mondiale de 2°Celcius voir 1,5° Celsius.

Dans cette dynamique, le gouvernement s’est engagé dans une contribution inconditionnelle de réduction des émissions de Gaz à effet de serre (GES) de 20,51% à l’horizon 2030, soit 6 236,02 Gg CO2-eq, et dans une réduction supplémentaire de 30,06% des émissions de GES correspondant à 9 305,59 Gg CO2-eq.

En dépit de la faible contribution aux émissions mondiales de Gaz à effet de serre, le gouvernement ne cesse de prendre des initiatives dans les différents secteurs socioéconomiques notamment l’énergie, l’agriculture, le transport et la foresterie.
Au plan énergétique, l’ambition du Togo est d’atteindre 50 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici à 2030 et de réduire les émissions relatives à ce secteur à hauteur de 8 % à l’horizon 2025.
Des actions se mènent pour atteindre ces résultats.  Il s’agit notamment de la construction de la centrale solaire photovoltaïque de 50 MW à Blitta, la plus grande de la sous-région ouest à ce jour, la construction d’une centrale solaire de 50 mégawatts (MW) raccordée au réseau public, de la centrale solaire photovoltaïque de 30 MW de Dapaong et des centrales solaires photovoltaïques de Kara et de Sokodé (scalling solar).
Des initiatives ont été également prises dans le secteur de la foresterie, en vue de porter le taux de couverture forestière à 25 % du territoire national et d’atteindre 10% d’augmentation de carbone séquestré à l’horizon 2030.
Il s’agit de la poursuite du processus de reboisement visant à planter un milliard d’arbres à l’horizon 2030, la promotion des reboisements privés, communautaires et étatiques dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 2 du Programme national de reboisement, ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre de la Stratégie de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+).
La COP28 offre l’occasion au Togo de présenter ces mesures prises au plan national pour renforcer la résilience des populations face aux effets du changement climatique et contribuer au plan régional, continental et mondial à la lutte contre les impacts de ce phénomène, indique le texte.
La délégation togolaise entend formuler des propositions concrètes conformément aux initiatives prises ces dernières années et mobiliser davantage des ressources internes et externes.

MERV.

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