Active dès ce jeudi, la première mesure cible particulièrement certains types de véhicules prépondérants dans les échanges commerciaux : minibus de 09 à 15 places et poids lourds à multiples essieux notamment. Les réductions tarifaires, qui tiennent compte néanmoins de la nécessité de préserver le patrimoine routier, vont quant à elles de 100 FCFA à 2.000 FCFA.
En dépit des efforts du gouvernement, le phénomène de vie chère s’accentue, caractérisé par une inflation liée à des facteurs exogènes. Mercredi, l’exécutif a annoncé deux nouvelles mesures ciblées : la baisse des tarifs de franchissement aux postes de péage et la prorogation de la suspension du paiement des taxes de tickets de marché sur tout le territoire.
La seconde mesure, qui entrera pour sa part en vigueur le 1er août prochain, prolonge à nouveau de trois mois l’exonération du paiement des taxes de tickets dans tous les marchés sur le territoire national pour les revendeurs et revendeuses, sauf ceux soumis au paiement de loyers de boutiques et magasins.
Cette décision avait déjà été prise il y a quelques mois, en même temps qu’une batterie de nouvelles mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des populations : suspension des remboursements de l’avance d’un mois de salaire, plafonnement des prix des produits locaux et importés, baisse des taux d’intérêt pour les crédits FNFI, ou encore suspension du paiement de la TVM pour toutes les catégories de véhicules de transport de marchandises et de personnes à usage commercial.
Pour le Gouvernement qui subventionne déjà par ailleurs à coup de milliards de nombreux autres secteurs (produits pétroliers, engrais, céréales, etc…), toutes ces initiatives sont destinées à aboutir à des prix soutenables pour les populations.
Le 27 avril dernier, à l’occasion de la célébration de la fête nationale, le Président de la République avait rappelé la nécessité de s’appuyer, face à la situation, “sur des mesures sociales innovantes et inclusives”.