On se souvient encore de la célébration en grande pompe le 07 février 2021 du lancement des travaux de réhabilitation de la route Sokodé- Bassar attribuée au groupe tunisien Soroubat.Après plus d’un an de chantier et de démolition, la poussière reste la plus grande réalisation du groupe Soroubat international dirigé par Mohamed Ali Hachicha.
RN17 est devenue une véritable usine de production de la poussière quand le soleil est aux commandes. Une situation qui met très à mal les usagers et riverains de cette route depuis que Soroubat a décidé de démolir les maisons et installations situées tout le long de cette route et de procéder au raclage de l’ancien bitume sans aucune certitude de réhabilitation immédiate.Le calvaire est devenu le quotidien des riverains depuis la démolition du bitume partant de l’Orabank de Tchawanda jusqu’au village de Bouzalou en allant à Bassar.
Quand L’harmattan complique les choses..
Depuis l’arrêt des pluies et le début de l’harmattan, la situation est devenue plus insoutenable sur cette voie en réhabilitation par le Groupe Soroubat international. La réduction de la visibilité des usagers due à la forte concentration de la poussière causant par la même occasion d’énormes accidents de circulation dont plusieurs sont fatals aux victimes. L’interprétation de cette route par plusieurs poids lourds en l’occurrence les camions de Soroubat, et d’autres camions allant et sortant de Bassar rend cette route plus dangereuse en ces périodes de grandes poussières.
Et bonjour les maladies interminables…
Les risques d’accidents graves ne sont pas la seule innovation néfaste que Soroubat a apporté aux populations de Tchawanda, Akamade et Bamabadolo. Les maladies comme la toux, le rhume sont devenues des abonnées présentes dans la vie des populations riveraines. À ses maladies s’ajoutent les maux pulmonaires mais aussi les méningites. Si vous souffrez de sunisite évitez à tout prix cette voie au risque de vous infliger plus de mal de tête. La poussière toxique reste le seul langage que connaît la nationale N17 en ce moment.
Et face à cette réalité, aucune autorité locale n’ose intervenir au profit des localités victimes de cette situation déconcertante. Ni le Maire, ni le Prefet n’ont fait aucune déclaration officielle à ce propos malgré les supplices de la population. Et pendant ce temps, Soroubat continue de faire ce qu’il a toujours fait depuis le début des travaux, c’est-à-dire évoluer à pas de tortue.
En somme, une réaction des autorités compétentes est attendue par la population. Mais le plus important serait de trouver une solution intermédiaire efficace et efficiente afin de stopper le calvaire des riverains dépassés par la situation..
La Rédaction.