Le Groupe EBOMAF a réceptionné, samedi 25 mai 2024 à l’Aéroport international Gnassingbé-Eyadéma de Lomé au Togo, un nouvel avion flambant neuf de type ATR 72-600 pour sa filiale Liz Aviation. Le Président-Directeur Général, Mahamadou Bonkoungou, a profité de cette occasion pour livrer les ambitions de son Groupe dans le secteur du Transport aérien. Le magnat burkinabè du BTP a également apporté des précisions sur l’arrêt des activités de Liz Aviation au Burkina Faso notamment les vols Ouagadougou-Bobo-Dioulasso après six (6) mois d’activités.

Vous venez de réceptionner un avion flambant neuf dans le cadre du renforcement de la flotte de Liz Aviation. Quelles sont vos impressions?

Mahamadou Bonkoungou, Président-Directeur Général du Groupe EBOMAF (M.B.): L’avion, qui vient d’être réceptionné ce jour samedi 25 mai 2024, est un aéronef de type ATR 72-600 tout neuf. Il vient d’effectuer son premier vol entre Toulouse en France et Lomé au Togo. Je suis donc animé d’un sentiment de joie et de fierté. Cette nouvelle acquisition s’inscrit dans le plan de développement de Liz Transport International ,(LTI). C’est une filiale du Groupe EBOMAF dont les activités ne cessent de s’étendre et de croître. C’est pour vous dire donc que mes impressions sont bonnes et je suis tout heureux.

Sur les réseaux sociaux, certains parlent des avions d’occasion d’autres des avions loué, que répondez-vous à ces allégations?

M.B.: Quand vous parlez de réseaux sociaux, permettez-moi le terme mais nous pouvons les comparer très souvent à de la poubelle. En ce lieu, on peut y trouver aussi bien de bonnes choses que de mauvaises. Le Groupe EBOMAF, à travers sa filiale LTI, a acquis en 2021-2022 quatre (04) avions de type ATR 72-600 dont deux sont tout neufs sortis d’usines et les deux autres sont des appareils avec très peu d’heures de vol. Donc en résumé, nous pouvons affirmer sans le moindre détour que les quatre (04) aéronefs de type ATR 72-600, que nous avons acquis, sont des avions neufs. Donc ce qui est insinué dans les réseaux sociaux, est à classer dans la catégorie d’informations de mauvaise foi dignes d’une poubelle. Pour ce faire, j’invite ATR à nous départager. C’est une société sérieuse basée à Toulouse en France. Il lui revient de confirmer comme moi que ces avions sont neufs et répondent à toutes les garanties de

Suite à l’arrêt des vols Ouagadougou-Bobo-Dioulasso-Ouagadougou en novembre 2023, vos détracteurs n’ont pas manqué de spéculer que cela est dû à un retrait de licence de liz aviation par les autorités burkinabè. Qu’en dites-vous ?

M.B: Le Burkina Faso et son régime actuel n’ont jamais annulé une licence de Liz Aviation. Bien au contraire, le gouvernement actuel s’est battu des mains et des pieds pour que Liz Aviation n’arrête pas ses vols. Seulement, nous, nous sommes des hommes d’affaires. Nous raisonnons en termes de rentabilité et évoluons avec ce que nous pouvons considérer comme des recettes. Nous avons procédé à un essai de six (06) mois d’essai durant lesquels nous nous sommes rendu compte que la Société mère, qui est le Groupe EBOMAF, devait injecter la bagatelle somme de cinq cents (500) millions de FCFA par mois pour que les avions puissent voler les avions entre Ouagadougou et Bobo Dioulasso et Ouagadougou-Lomé pendant six (06) mois d’affilée. Donc nous avons estimé que nous ne réalisons pas de recettes. En toute conscience et de façon personnelle, j’ai décidé de l’arrêt du transport passagers par avion par Liz Aviation. Par contre, cet appareil flambant neuf, dont nous inaugurons le premier vol juste après sa construction ici à Lomé, fera désormais partie de LTI qui, elle, est une compagnie d’aviation d’affaires. Ainsi, je balaie du revers de la main toutes ces allégations, mensonges et montages qui veulent accuser le gouvernement burkinabè du retrait d’une quelconque licence. Que cela soit clair une fois pour toute: le Burkina Faso et son régime n’ont jamais retiré une licence à Liz Aviation. LTI et Liz Aviation n’ont jamais été chassées hors du Burkina Faso. Et d’ailleurs, j’ajouterais même que si ces compagnies devraient être chassées du Burkina Faso, où iraient-elles? Puisque le Burkina Faso reste notre terre d’origine et c’est chez nous avant tout.Donc nous ne pouvons pas être chassés. Cela n’a jamais été le cas.

Quel message lancez-vous à tous les admirateurs du Groupe EBOMAF ?

M.B.: Nous sommes bien en 2024. Je vous invite en décembre prochain pour découvrir un tant soit peu l’accroissement du Groupe EBOMAF dont j’ai l’insigne honneur d’être le fondateur et le premier dirigeant en tant que Président-Directeur Général. Vous avez certainement pu vous apercevoir de ce que représente jusque-là le chemin à mi-parcours du Groupe EBOMAF. Cela ne représente que notre attente à hauteur de 40%. Le reste est encore à découvrir. Je veux parler de ce que vous ne connaissez pas. Il y aura une inauguration majeure en décembre 2024 inch’Allah. Je reste convaincu que cela finira par rassurer les uns et les autres que le Groupe EBOMAF est un groupe économique et financier africain, qui prône le panafricanisme, qui nourrit l’ambition de s’installer partout en Afrique où le besoin de développement se fera sentir et où nous pouvons apporter notre pierre à la construction du progrès de notre cher continent.

Propos recueillis par A.B

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