Les théories du complot qui désignent la 5G comme source du coronavirus repartent de plus belle en Afrique du Sud où de nombreux nouveaux cas sont enregistrés depuis le début de l’année. MTN et Vodacom qui proposent la technologie mobile depuis décembre 2020 sont pointés du doigt rapporte l’agence Ecofin.
La semaine dernière, la ministre sud-africaine des Communications et de l’Economie numérique, Stella Ndabeni-Abrahams (photo), a condamné la destruction de tours télécoms appartenant aux opérateurs de téléphonie mobile MTN et Vodacom dans la province du KwaZulu-Natal. Elles ont été incendiées.
Selon la ministre, l’attaque contre ces infrastructures télécoms fait suite à une résurgence des théories du complot qui lient l’émergence de la pandémie de coronavirus dans le pays à la 5G. Au 7 janvier 2021, l’Afrique du Sud enregistrait déjà 20 999 nouveaux cas de contamination selon les données du ministère de la Santé, contre 16 000 deux jours plus tôt. Un fait que les militants anti-5G ne jugent pas anodin alors que les deux sociétés télécoms ont lancé la 5G en décembre et comptent accélérer le déploiement une fois les nouvelles licences télécoms acquises.
Dans un communiqué, Stella Ndabeni-Abrahams a déclaré que la destruction des tours télécoms compromet les efforts et les initiatives à plusieurs volets engagés pour endiguer la propagation du virus. La ministre qui qualifie les tours télécoms « d’infrastructure réseau indispensable », a souligné que le pays en a besoin pour fournir « une connectivité résiliente et à haut débit à chaque citoyen, afin de lui permettre de participer de manière significative à l’économie numérique ».
MTN et Vodacom ont indiqué que les tours télécoms détruites dans le KwaZulu-Natal ne fournissaient pas de services 5G.