Le Forum Paix et Sécurité de Lomé au Togo est une initiative lancée par le gouvernement togolais avec le soutien de l’Union africaine (UA) et des Nations Unies suite a l’Alliance politique africaine (APA). Le forum a débuté vendredi 20 octobre avec la participation des ministres des Affaires étrangères de 10 pays de la région du Sahel, dont le Mali, le Burkina Faso et le Niger. La Première ministre togolaise Victoire Tomegah-Dogbé a ouvert la première édition de ce forum africain sur la paix et la sécurité ce samedi 21 octobre.
Ce rendez-vous de haut niveau s’inscrit dans le cadre du leadership diplomatique du Togo qui s’investi à promouvoir le dialogue avec les différents régimes de transition au pouvoir sur le continent, en particulier au Sahel. Les travaux qui se termineront dimanche 22 octobre sont orientés sur le renforcement des transitions politiques et la gouvernance démocratique sur le continent, avec la participation d’une soixantaine d’officiels, parmi lesquels des membres de gouvernement, des diplomates, acteurs de la sécurité, chercheurs, ainsi que des acteurs régionaux et internationaux au rangs desquels les ONG internationaux.
Participant, ici, à la rencontre des ministres des Affaires étrangères des pays invités au Forum, Adeoye Bankole, commissaire de l’Union africaine pour la Paix et la Sécurité a martelé : « La rencontre de Lomé sur les transitions politiques doit être une rencontre de solution. »
Certains intervenants ont saisi l’occasion pour mettre les pieds dans le plat. « La solution aux crises politiques doit être endogène », ont déclaré plusieurs responsables dont ceux de pays sous régime de transition qui ont pointé la mauvaise gouvernance comme déclencheur des putschs, une pierre dans le jardin des institutions sous-régionales comme la Cédéao, accusée souvent de faire du deux poids-deux mesures face à des situations identiques.
Selon les confrères de Radio France internationale, les discussions n’ont pas abordé jusqu’alors la question épineuse des durées des transitions politiques dans les pays sous ce régime. Probablement sera-t-elle abordée lors des panels du dimanche avant la cérémonie de clôture.
Outre plusieurs ONG, une dizaine de ministres des Affaires étrangères, des représentants de l’ONU et de l’Union africaine participent à la rencontre qui s’achève dimanche